Il pleut. Mosquée Fatih en restauration, également à l'intérieur. Un faux plafond cache la coupole. Quartier Fatih populaire.
Petite traversée périlleuse et improvisée des ruelles avec la caisse puis un petit tour du côté des murailles de la ville, à l'ouest. Certaines parties ont été restaurées. Dont un fort. Alors forcément il y a un péage, comme pour chaque espace clôt. Contrairement aux sites antiques où les entrées des artistes sont faciles à trouver, ici c'est une autre affaire.
Bon, je pars d'Istanbul sans savoir où. Après le pont qui traverse le bosphore (un des deux), un amusant péage propose soit des files automatiques (télépéage), soit des files avec carte d'abonnement. La circulation est dense, j'hésite, je choisit les cartes. Pas de miracle, la barrière ne s'ouvre pas toute seule malgré mes exhortations. Je sors de la voiture et fait un geste de dépit en direction des voitures qui s'accumulent à ma suite. Le gars derrière me prête « gentillement » sa carte de péage.
Décision est prise de se rendre en la capitale hittite, 150 km à l'est d'Ankara. Hotel trouvé à Suldungu. Une étrange couche de boue recouvre la voiture. La piaule pue le tabac, j'ouvre la fenêtre ça pue la charbon. Vive le nucléaire.
